EXTRAIT DE MON PROCHAIN ROMAN, NOIR ET IMMORAL
Je publie, fin mai ou début juin, un roman sous pseudonyme. Je vous propose d’en découvrir un passage. Méfiez-vous des apparences, bien que cet extrait annonce une œuvre sérieuse, il n’en est rien. Intrigue immorale, inadaptation, misanthropie, humour noir, assassinats, infanticide, adultère…
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Un sermon du père Connolly :
« Mes chers fidèles, nous voici réunis, encore une fois, pour suivre la voie du seigneur et de Jésus-Christ. Je voudrais vous parler de la rédemption.
La rédemption représente une expérience émotionnelle douloureuse, poignante, triste. Parfois, elle s’accompagne des amertumes des occasions manquées et de la vie que l’on aurait pu avoir. Même si la contrition et le repentir en diffèrent par des nuances, on peut les rapprocher de la rédemption.
Lors de la rédemption, l’âme coupable se pétrit de sa souffrance. On regrette amèrement les fautes que l’on a commises. Si l’on considère les choses de près, on pourrait en déduire que c’est parce que des personnes possèdent une conscience qu’elles connaissent la rédemption, la contrition et le repentir. Bien sûr, par la rédemption, selon notre foi catholique, il nous est pardonné nos péchés antérieurs.
Mais, quel réconfort notre rédemption pourrait apporter à la personne que l’on a meurtrie par nos actes, ou biens offensés par nos paroles ? Lorsque l’on entre dans la rédemption, généralement, on se lamente sur notre sort, on regrette les actions, mais on oublie ceux auxquels nous avons porté atteinte. Quelle que soit la sincérité de notre repentir, quelle que soit la conscience de notre rédemption, je ne saurais dire si cela suffirait pour atténuer le mal qui a été fait pour autrui. Peut-on seulement le réparer ?
Jésus-Christ annonça, que celui qui n’a pas pêché jette la première pierre. Ce n’est pas la rédemption que je voudrais que vous fassiez, je ne voudrais pas que vous entriez en contrition, ce que je souhaite au plus profond de mon cœur est que vous ne jetiez jamais la première pierre. Que la clémence remplace la rédemption et la contrition. Comme le dit Shakespeare :
La clémence ne se commande pas. Elle tombe du ciel, comme une pluie douce, sur le lieu qu’elle domine ; double bienfaisance, elle fait du bien à celui qui donne et à celui qui reçoit. Elle est la puissance des puissances. Elle sied aux monarques sur leur trône mieux que leur couronne. Leur sceptre représente la force du pouvoir temporel ; il est l’attribut d’épouvante et de majesté dont émanent le respect et la terreur des rois. Mais la clémence est au-dessus de l’autorité du sceptre. Elle trône dans le cœur des rois, elle est l’attribut de Dieu même ; et le pouvoir terrestre qui ressemble le plus à Dieu est celui qui tempère la justice par la clémence.
Pour ceux d’entre vous qui l’ignorent, il s’agissait d’un extrait du marchand de Venise.
Faites de votre mieux pour éviter la rédemption, remplacez-la par la clémence. Contemplez attentivement les visages de ces enfants, vous y observerez un regard de reconnaissance parce que, par la clémence vous leur aviez épargné les souffrances. »
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LE CIEL ET STALINE PEUVENT ATTENDRE !
Entre rires et larmes, l’histoire émouvante d’un père riche et idiot qui doit faire face à la subite intrusion dans sa vie d’une jeune femme intelligence mais communiste. Aucun souci en dehors du fait ce qu’elle a 22 ans et prétend être sa fille.
SYNOPSIS
Bien qu’il soit riche et beau, aucune personne saine d’esprit ne fréquente Vincent Muller au-delà de 10 jours. Toutes les femmes ont envie de passer une nuit en sa compagnie, c’est un sacré étalon, à la condition de ne pas pousser la discussion trop loin. C’est l’ultime conseil que ces dames, comblées, se transmettent en même temps que la carte de visite cet Adonis :
C’est un sacré coup, mais ne taille pas bavette avec lui.
Vous l’aurez facilement deviné, à part être le bonheur de ces dames, Vincent Muller, beau, riche, est le parfait crétin.
Au cours d’un dîner, sa campagne, une soprano à la poitrine explosive, trouve que le dîner dure trop longtemps. Elle a l’envie légitime d’expérimenter les dires d’une de ses amies, qui, justement, avait passé le week-end avec ce crétin en face d’elle. Dommage pour elle, ce sera pour une autre fois. En effet, une jeune femme de 22 ans s’appelant Lydie Martin se présente à leur table. Elle prétend être sa fille, la fille de Claire Martin, la seule femme que Vincent ait aimée. Il y a si longtemps.
Lydie Martin, sa fille, ne restera avec lui que cinq jours, après, comme le fit sa mère Claire Martin, il y a plus de 20 ans, elle prendrait le maquis. Cinq jours pour connaître sa fille Lydie, cinq jours pour reconstruire ses souvenirs avec son unique amour, Claire Martin. Voici donc, Vincent Muller, riche, beau, imbécile, étalon, sans enfants, père d’une fille de 22 ans aussi belle qu’intelligente. Mais qu’il perdra dans cinq jours. Cinq jours ce ne sont même pas les 10 jours fatidiques. Il y a des épreuves qu’on ne saurait imposer, même à des imbéciles !
Entre rires et pleurs, une histoire qui vous touchera, j’en suis sûr, droit au cœur
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