FRANCE : INTELLECTUELS ET MALAISES SANS FIN. POINT DE NON RETOUR
Je vous propose mon analyse sur une situation préoccupante en France. Depuis plusieurs années, à travers mes écrits, je mets en garde contre l’installation d’une condition délétère contre laquelle on deviendrait impuissant. Lorsque l’on arrive à ce stade, quoi que l’on veuille faire, quoi que l’on puisse entreprendre, ne servirait à rien. Le point de non-retour est atteint.
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Un climat délétère de malaise sans fin
Si l’on considère en tant que point d’ancrage l’élection de François Mitterrand en 1981, on ne saurait que constater un enchaînement d’événements. Sous couvert de modernité et de droits légitimes, un ensemble de manifestations sociales et culturelles se succèdent. Lorsqu’une contestation s’achève, rapidement, une autre en prend le relais. Sans répit, le cycle se poursuit.
Si, avec le recul, on procède à une analyse sérieuse et objective de ces manifestations, on ne pourrait qu’observer qu’elles ne reposent sur nuls fondements valables. On manifeste pour manifester. On eût dit que l’ensemble de ce mouvement ne trouve pas sa logique dans la recherche d’une quelconque vérité, mais bien dans ce désir impérieux d’exprimer quelque chose de flou et de vague. Je pourrais avancer que, lorsqu’un événement est achevé, ceux qui l’ont commencé ignorent pourquoi ils l’ont entrepris. Tout se passe comme si, mû par un instinct d’imitation, l’ensemble subit sans réfléchir, l’influence d’une rhétorique de certains. Lorsque l’on observe ce phénomène de près, on ne pourrait que constater qu’il ressemble à s’y méprendre à celui qui avait poussé les Français à faire la guerre en 1914. Si, présentement, il n’est plus question de guerre, le point commun de toutes ces actions est la création d’une atmosphère délétère et de malaise. À défaut de détruire un ennemi, on s’autodéconstruit, progressivement, sûrement.
L’origine de cette soumission
La question fondamentale est, qu’elles sont les raisons qui poussent des peuples de démocratie et d’expression libre à subir les influences d’un ensemble d’intellectuels, de philosophes et de politiciens. La réalité dépasse l’influence, il est question de soumission.
J’ai abordé cette question délicate à travers mes essais :
– Transfiguration de l’humain en Occident. La naissance de la monade
– La fabrique du choc des civilisations et des opinions
– Discours sur les influences et les manipulations des esprits en Occident
– Cancel et contre Cancel culture, une méchanceté bienheureuse
L’ensemble de mes essais est disponible sur Amazon à des prix défiant toute concurrence. L’essentiel pour moi n’est pas de m’enrichir, mais d’informer loyalement et honnêtement.
Le résultat de la soumission que l’on constate en ce moment en France n’est que l’aboutissement de la Cancel culture, de la contre Cancel culture, de la dictature de la pensée, des manipulations idéologiques.
Rappel de quelques mouvements délétères
1 Sous le prétexte de les protéger de sévices, des enfants furent incités à dénoncer leurs parents. Ceci représenta l’un des moyens de destruction des rapports entre parents et enfants.
2 Le mouvement des potes fut l’un des plus grotesques. L’indigence des esprits côtoyait le ridicule.
3 Le choc des civilisations ne représente qu’une composante d’un cycle de la peur qui inclut, le grand remplacement, le grand reset…
4 Le mouvement ni pûtes ni soumises avait en son temps entamé la destruction des relations entre hommes et femmes.
5 L’écologie a propagé, par la prédiction d’un monde apocalyptique, une l’ambiance angoissante dans laquelle on retrouvait dans le moindre écart de température la fin de l’humanité.
6 Actuellement, le féminisme représente l’uppercut final pour une France vieillissante.
Le point de non-retour est atteint
Que ce soient les penseurs, que ce soit les philosophes, que ce soient les intellectuels de tout genre, ils ont tous participé à l’élaboration d’un esprit remarquable par son manque de sagacité. L’esprit de la sagacité ainsi que celui de la perspicacité sont irrémédiablement perdus. Le citoyen français, au fur et à mesure que s’installe ce climat délétère, finit par s’y habituer. Les individus ne possèdent d’autres repères que ceux imposés par une élite pensante. La situation ne manque pas de rappeler celle de la grotte de Platon. Si, d’aventure, une personne, dans un élan de raison et de lucidité, alerte sur le danger de la situation, elle se trouverait écartée. En fait, vilipendée par la Cancel culture populaire ! L’aboutissement est que ceux-là mêmes qui souffrent de cette condition s’acharnent contre ceux qui voudraient les en tirer. À ce stade, il est plus facile de persister dans la servilité que de s’en sortir. Les efforts intellectuels de liberté deviennent insupportables. C’est l’une des caractéristiques majeures de quelques pays du tiers-monde.
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