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HUMAIN NOUVEAU EN OCCIDENT

Nouveau, la transcription audio de cet article à la fin.

Extrait de mon essai, transfiguration de l’humain en occident. La naissance de la monade

Nous assistons en Occident, essentiellement en Europe, à une mutation profonde de l’humain. Tout ce que nous avions connu auparavant concernant l’homme disparaît.

Il est important de faire la différence entre évolution, transformation, et mutation. Bien appréhender la signification profonde de chacun de ces concepts est essentiel.

L’évolution fait partie intégrante de l’aventure humaine, il suffit pour cela de regarder les illustrations ou les photographies des siècles antérieurs. On voit bien qu’il y a une différence entre le passé et le présent. Différence dans la façon de s’habiller, de se déplacer. On pourrait dire que l’homme, par la modernité, par les moyens de communication, par les distractions, a profondément progressé.

Mais, que l’on ne s’y trompe pas, l’essentiel demeure. Il continue fondamentalement à agir de la même manière, mais avec une apparence plus actuelle, usant beaucoup plus de la technologie.

Les apparences portent également sur certaines mentalités puisqu’on adopte des comportements dits civilisés : intégration des femmes, droits des minorités, droits de l’homme…

Il est à souligner que cet ensemble s’est installé progressivement et d’une certaine mesure, normalement. Cela fait partie de l’évolution naturelle des civilisations et des peuples.

Ce que nous observons, en ce moment, en Europe se situe à l’opposé.

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Le bouleversement qui affecte l’Europe est beaucoup plus critique qu’on ne saurait le penser. Il réorganise les êtres dans leur essence fondamentale.

Le concept même d’humain et de condition humaine disparaît. Ces mots perdent leurs significations philosophique et religieuse millénaires.

On peut dire que l’humain, si ce mot possède encore un sens en Occident, se restructure totalement. Il acquiert de nouvelles dimensions :

– Il est impersonnel
– Il est cynique. Mais, ici le cynisme est perçu entant que vertueux
– Il n’a besoin de rien d’autre en dehors de lui-même
– Il est borné, se situant dans la négation absolue des évidences et des réalités
– Il perd l’esprit de la compassion pour se complaire dans la détresse de ceux autres que lui. Le paroxysme est atteint par sa jouissance lors des génocides

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