MISE AU POINT, INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET L’UTOPIE TRANSHUMANISTE

À propos de la relation entre l’intelligence et le transhumanisme, je vous propose un extrait éloquent de mon dernier ouvrage, temps, durée, Évènomes. Cet essai fait partie de ma collection ECRiTAU mag. J’y aborde des thèmes majeurs. La non existence du temps, l’utopie transhumaniste, la mystification résilience.

L’élément majeur de l’utopie transhumaniste consiste en l’utilisation de l’intelligence artificielle. J’ai consacré deux ouvrages sur ce thème. :

– ChatGPT, lorsque l’humain se rabaisse au niveau de la machine

– ChatGPT, la grande mystification

Il y a plus de deux ans sortait ChatGPT en grande fanfare. Les prédictions furent nombreuses. Parmi elles on peut citer :

– La fin de l’être humain

– La disparition des écrivains

– L’extinction de certains métiers

Je vous recommande d’acquérir au moins mon essai, ChatGPT, la grande mystification. Il fait partie de ma collection, ECRiTAU mag. J’explique que l’Intelligence artificielle n’existera jamais. Je voudrais simplement attirer l’attention du lecteur que de toutes les prédictions concernant l’intelligence artificielle, aucune n’a eu lieu. Concernant l’extinction de l’espèce humaine par l’IA, on commence déjà à tempérer les propos. Au début, on prophétisait que cette fin aurait lieu dans les mois à venir, ensuite dans les cinq années. Récemment, ce serait dans les 30 années prochaines. Tout cela est ridicule. Il est important pour le lecteur de ne pas confondre Intelligence artificielle avec automatisation des tâches. Effectivement, on assiste de plus en plus à l’émergence de tâches automatisées. Par définition, l’automatisation se trouve à l’opposé de l’intelligence. D’une certaine manière, par la reproduction de fonctions sans réfléchir, l’automatisation représente le crétinisme. Concernant l’Intelligence artificielle, on attend encore des résultats convaincants. On risque d’attendre, encore et encore.

Comment transférer l’IA au cerveau humain ?

Un adage marocain dit qu’il faudrait suivre le fou jusqu’au palier de sa porte. Allons-y donc, naïvement, considérons que l’intelligence artificielle existe réellement. Comment faire, en ses conditions, pour la transférer vers le cerveau humain ? Ou encore, comment procéder pour que son utilisation y devienne intégrée ?

Faudrait-il coller des calculatrices sonores dans chaque oreille ? Faudrait-il relier, par Bluetooth, des micro-ordinateurs au niveau du cerveau ? Tout ceci est bien fantaisiste.

Néanmoins, l’intelligence artificielle peut présenter quelques dangers. Le péril principal consiste en l’abrutissement des individus. J’ai personnellement testé ChatGPT dans divers domaines. Les résultats furent des plus calamiteux. Entre imprécisions, réponses erronées, aberrations, on peut conclure que l’IA dite générative produit des résultats autant aléatoires qu’ineptes. Le problème est qu’avec la médiatisation forcenée de ChatGPT, nombreux sont ceux qui auront recours à elle. Petit à petit, l’apprentissage par la sottise pourrait conduire à l’émergence de personnes incapables de réfléchir par elles-mêmes. En fait, c’est déjà le cas, pour d’autres considérations. C’est ici que réside le danger réel de l’intelligence artificielle. Les insuffisances de ChatGPT pourraient engendrer une médiocrité globale. Cela est possible puisque la tyrannie des intellectuels a pu conduire à une pensée dirigée, formatée, souvent limitée. Pour des esprits prédisposés, ce que l’intelligentsia a pu accomplir, l’IA peut procéder de même.

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